18 novembre 2006
Rapport
Samedi 18 novembre, 1er samedi d’une série de rencontres et d’ateliers femmes et logiciels libres, ayant comme fil rouge la mise en place et la maintenance d’un serveur, pourquoi et comment ? voir la rubrique : Présentation du projet
Nous nous sommes retrouvées très nombreuses ce samedi matin et après les présentations et les croissants d’usage, nous sommes entrées dans le vif du sujet : oui mais un serveur c’est quoi ?
(Ceci est une tentative de rapport sous réserve de modification)
C’est d’abord un ordinateur, et nous voulions en voir, rencontrer des hommes et des femmes qui les ont installés, qui y travaillent régulièrement, dont c’est le métier et/ou la passion. Nous sommes allées du plus petit au plus grand, en passant par des moyens, pas vraiment dans cet ordre-là, mais c’est le chemin que ce rapport suivra.
1. Un ordinateur personnel recyclé
Si un serveur c’est d’abord un ordinateur, est-ce que le vieil ordinateur sur lequel je travaille au bureau ou à la maison, sur lequel je m’entraîne au centre de formation, peut-il se transformer en serveur ? Oui répondent Julia et Corinne, stagiaires à Interface3 qui ont soit récupéré un Pentium 3, 900MH : machine assez lente, mais suffisante pour installer serveur Linux, mémoire Ram 128M x 2 disque dur 10GB (5 GB serait assez pour Linux) et 1 lecteur cd , 256M de Ram pour l’interface graphique, soit un Pentium 4 plus récent. Autres différences : connexion de disques durs (connecteurs SATA : plus petits et plus rapides) – 6GB pour l’installation de Linux sur disque dur de 80G , 2,3 Ghz processor. Julia a fait de son serveur, un serveur de fichiers et web afin d’héberger son propre site, mais craint le manque de sécurité. Comment se définit un serveur de fichiers, un serveur web, c’est quoi apache, ftp.... nous le verrons au prochain samedi, pour le moment la conversation et l’échange d’informations se sont surtout concentrés sur quel type d’ordinateur ? et où trouver des ordinateurs à recycler pour pas trop cher ? Voir dans notre rubrique Liens pour les adresses échangées ce samedi.
Aussi il est conseillé d’utiliser du matériel pas très récent afin d’installer un serveur en linux, car alors nous sommes sûres que le matériel est déjà connu et reconnu par les différents pilotes écrits par les développeurs-euses de gnu/Linux. S’ensuit une discussion sur le problème du hardware propriétaire, dont on ne peut obtenir les spécificités car elles sont réservées exclusivement à des marques de systèmes d’exploitation précis et propriétaires eux aussi. Donc bien noter et vérifier les spécificités du hardware et du matériel, voir s’il est compatible avec gnu/Linux.
2. Des serveurs moyens
Nous suivons dans ce rapport un ordre de croissance et non de chronologie. Passons alors à des ordinateurs en forme de boîtes à pizza, vous pouvez les voir enimages Denis, Aurélie et Adrien, nous ouvrent le premier serveur de Domaine public , serveur web qui hébergent des sites, des bases de données, fait du ftp, du streaming, etc Domaine public fonctionne en autogestion et sur un système de coopération. Voir tous les détails techniques sur notre wiki , de ce serveur. Il est bien sûr différent, plus puissant que l’ordinateur personnel recyclé vu précédemment, surtout il contient 2 disques durs, qui permettent les back ups réguliers, donc l’un peut prendre le relais de l’autre en cas de problème, et aussi il se trouve dans un data center (voir le site deall2all ), donc l’ordinateur que nous voyons là est rangé dans une “armoire” dans un lieu hautement sécurisée et avec une bonne bande passante, le serveur de Domaine public consomme 1MB/sec.
Martine et Ibtissam nous décrivent le serveur d’interface3, et nous le ferons visiter plus tard Le serveur ne se trouve pas dans un data center, mais dans les lieux mêmes, il s’agit surtout de serveurs pour toutes les activités d’une PME, (1 pour les données administratives et mails staffs – 2ème de données pour les stagiaires) – série de serveurs pour gestion de bases de données spécifiques, imprimantes, firewall... - 3e serveur comme terminal serveurs avec logiciels (si elles ont des problèmes dans les salles, les gens peuvent y accéder =VirtualMachineWare/VMW).
Elles nous montrent les détails techniques du serveur, voir les slides de leur présentation. (Nous voyons une série de ventilateurs, 1 carte RAID 5 avec 256 Mo de disque dur (DD) : si on doit remplacer un des 5 DD, l’info sera reconstruite à partir des autres DD 6 disques SCSI de 136 gb/disque 2 processeurs a 3Ghz 4G RAM, 2 cartes réseau, disque dur sous système SCSI (pas IDE) ; si on en enlève un en cas de panne, machine continue à marcher car sont prévues 2 alimentations + une batterie de secours (utile quand travaux dans la rue !!)
Elles essaient de nous faire comprendre l’importance et le système de RAID 5, qui permet de toujours pouvoir reconstruire les données en cas de problème avec l’un des disques durs, d’ailleurs elles nous font vivre en direct, l’enlèvement d’un disque dur et pourtant tout continue à marcher !
3. Les grands serveurs, l’exemple d’IBM
Sylvia Leeuws, ingénieure industrielle en électricité : opératrice (vérifie les systèmes au niveau de software) unix System Engineer et Anke Hollanders, ingénieure industrielle en électromécanique : ingénieur système, toutes deux chez IBM, nous font parcourir les détails techniques des x Servers (intel Based Workstations – PC) : pc normaux + pizzabox installés dans des racks (étagères), serveurs légers pour PME, serveurs de fichiers principalement au service de l’administration, des bases de données au z Servers, serveurs de 3m de haut pour de gros calculs, voir leur présentation, les notes du wiki , et les photos.
La taille des serveurs varient selon la taille des entreprises et des calculs à gérer. Ici il ne s’agit plus d’avoir un disque dur de secours mais tout un data center à un autre endroit qui peut prendre le relais en cas de problème. Les budgets ne sont pas comparables non plus.
Leur travail est la maintenance des pServers, sur Unix, la maintenance veut dire aussi bien remplacer le hardware en cas de problème mais aussi les relations avec les équipes de softwares, car le hardware dépend des applications, qui dépendent des objectifs de l’entreprise.
4. Systerserver , un exemple de server géré par des femmes
Donna de Genderchangers.org , nous raconte -leur projet de server autogéré, un serveur intel , pas très puissant, installé dans un datacenter de Phoenix, elles voulaient en faire un serveur web, de mails, elles communiquent par chat, l’objectif est d’apprendre ensemble, car leur groupe est constitué d’administratrices système mais aussi de novices. Leur serveur marche sur Ubuntu , une distribution basée sur Debian mais de cela nous parlerons le samedi 20 janvier.